jeudi 13 novembre 2008

Kafka sur le rivage

Résumé du livre

Kafka Tamura, quinze ans, fuit sa maison de Tokyo pour échapper à la terrible prophétie que son père a prononcée contre lui. Nakata, vieil homme simple d'esprit, décide lui aussi de prendre la route, obéissant à un appel impérieux, attiré par une force qui le dépasse. Lancés dans une vaste odyssée, nos deux héros vont croiser en chemin des hommes et des chats, une mère maquerelle fantomatique et une prostituée férue de Hegel, des soldats perdus et un inquiétant colonel, des poissons tombant du ciel, et bien d'autres choses encore. Avant de voir leur destin converger inexorablement et de découvrir leur propre vérité.

La critique

'Kafka sur le rivage' est un roman d'initiation où Haruki Murakami mêle avec adresse le réel, le surnaturel et les traditions japonaises, dans un style particulier fait de réflexions - entre poésie, philosophie et psychanalyse - sur l'amour, la vie, l'au-delà...
Le parcours s'avère initiatique tant pour le héros que pour le lecteur. Murakami nous propose un voyage au pays de la littérature japonaise, occidentale, et nous invite à goûter au pouvoir onirique de la musique classique. Dans un style fluide, l'auteur japonais étudie les tourments de l'âme humaine et s'immisce dans nos propres turpitudes. Il se fait habile alchimiste tentant, à travers les mots, de trouver la porte d'entrée - "la pierre de l'entrée" - entre le monde matériel et le monde spirituel. Départ pour un voyage qui se transforme en étrange périple dans une forêt d'outre-tombe, un parcours in-utero. S'en suivent des séquences troublantes où le temps et l'espace se confondent et où la vie n'est que métaphore.
On ressent une grande solitude dans les personnages de 'Kafka sur le rivage', malgré les liens qui se tissent entre eux. Il en ressort que chacun de nous - personnage ou lecteur - est condamné à chercher seul sa vérité, qui lui est propre.
Ce roman, d'un genre particulier, laisse une impression ambivalente : un inconfortable sentiment d'incompréhension, de désarroi, mais une irrésistible envie de faire confiance aux rencontres du hasard.
Joséphine Juès


j'adore ce livre.

il est très imaginaire mais mélancolique, philosophique et angoissé...


2 commentaires:

marianne a dit…

j'ai beaucoup aimé ce livre aussi. il m'a emportée vers des horizons d'imaginaire et de rêve...

Chiyon An a dit…

c'est vrais. c'est trop triste :)